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Green Papuche Around The World
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10 mars 2015

16 au 22 février - Belles rencontres, rhum arrangé et Carcassonne - Nouméa (partie 2)

Lundi 16, journée grise et plutôt pluvieuse... on est arrivés à Nouméa juste après une grosse canicule, en pleine saison des pluies. Mais on ne s’en plaint pas, la pluie rafraichit un tout petit peu l’air. On se réveille à 9h, Alex part travailler, et moi je continue de chercher du travail... J’appelle le Centre Hospitalier Spécialisé (hôpital psychiatrique et gériatrique) mais ils ne cherchent personne en ce moment. J’appelle le Centre Hospitalier Territorial (l’hôpital principal) mais ... ils ne cherchent personne pour le moment, la DRH me dit qu’il y aura sûrement plus de postes d’ici avril-mai! J’appelle la direction des cliniques de Nouméa mais ... ils ne cherchent personne non plus! La RH me dit qu’elle m’appelera en priorité s’ils ont des besoins de personnel en maternité, mais que ce n’est pas le cas pour le moment. J’appelle enfin le foyer Paul Reznik, qui accueille des adultes handicapés. Miracle! Ils ont besoin d’une infirmière. La secrétaire me dit de passer déposer mon CV dans la journée.

Entre temps, j’ai eu Jean-Michel au téléphone. Il est passé au club nautique pour leur présenter notre demande. Une commission se réunira mercredi pour décider s’ils nous autorisent à dormir sur le bateau, puis une autre commission décidera jeudi si on doit payer les frais d’adhésion au club!Pourquoi ne pas tout décider d’un coup? Je suis plutôt optimiste, je me dis que s’ils prévoient une réunion pour discuter du fait de nous faire payer, ils sont presque sûrs de nous autoriser à utiliser le bateau...

On a renvoyé une demande de CouchSurfing pour avoir un logement pour quelques nuits, le temps de savoir si on peut aller sur le bateau. Heureusement pour nous, Ben et Marion ont tout de suite accepté notre demande. On ira chez eux à partir de demain, et Marion viendra me chercher directement à l’Auberge, cool!

Je déjeune dans la cuisine de l’auberge, en écoutant une infirmière raconter sa recherche d’emploi difficile... Puis je pars vers le centre-ville. Je passe sur la place des Cocotiers pour lire mes mails. Yaëlle (la fille du dentiste de Papa) nous propose de nous sous-louer son appart pour la dernière quinzaine de notre séjour, car elle sera en vacances. Je suis contente mais le loyer est un peu cher... Mais si on n’a pas la bateau, on n’aura pas trop le choix. Je passe au cyber-café imprimer une lettre de motivation et une copie de mon diplôme et je prends un bus vers Nouville, où se trouve le foyer. Nouville est une presqu’île où se trouvait le bagne. Aujourd’hui,on y trouve la prison, l’hôpital psy, un lycée, la fac, et le foyer Paul Reznik. Le trajet en bus passe devant le port de commerce, au milieu de tout plein de containers, puis longe le bord de mer. Je descends du bus au milieu d’une zone plus ou moins industrielle, un peu glauque. Le foyer est tout au fond d’une petite rue. Je croise deux aide-soignantes à l’entrée de la cour et quelques résidents qui se promènent, à pieds ou en fauteuil. Le foyer n’a pas l’air très grand et je me verrais bien travailler ici un moment... Je donne ma candidature à la secrétaire, qui la transmettra à la cadre. Il ne me reste plus qu’à attendre...

Je rejoins Alex pour sa pause. Il ne fait pas très beau donc on va s’installer au Quick, où on est abrités et où on peu utiliser le wifi. On continue d’éplucher les annonces pour des colocs mais on n’en trouve aucune qui corresponde à notre budget, accepte un couple, et soit dispo tout de suite... On se promène ensuite encore un peu sur l’Anse Vata. Il n’y a pas de vent aujourd’hui donc pas de kite surf ni de voile. Je rentre à pieds à l’Auberge et passe une soirée calme. Je finis mon livre et en commence un autre, mais il est un peu nul donc je m’endors vite.

 

Mardi 17, on se réveille à 8h30 pour faire nos sacs et libérer la chambre pour 10h. Il pleut des cordes. Marion me confirme qu’elle viendra me chercher en voiture, mais elle n’est pas disponible avant 16 ou 17h. Je n’avais pas l’intention d’aller me promener de toutes façons donc ça ne me pose pas de problème de l’attendre dans les parties communes de l’auberge. Alex part bosser, je ne le rejoindrai pas à la pause aujourd’hui.

Je trouve une petite étagère qui sert de lieu d’échange de livres. Je me débarasse donc des miens et j’en prends un autre, qui devrait m’occuper pendant un bon moment: le tome 5 du Trône de Fer, 1200 pages en anglais. J’avais essayé de le lire à sa sortie il y a 3 ou 4 ans mais c’était trop difficile. J’y arrive maintenant sans problème!

Je passe une partie de la journée à lire, une partie sur l’ordi pour vous écrire. J’écoute aussi les gens autour de moi. Il y a beaucoup de «métro», qui viennent s’installer à Nouméa et passent quelques semaines à l’Auberge avant de trouver un boulot et un appart. Parmi eux, un couple de profs avec leurs deux enfants. Ils ont déjà un boulot, puisqu’ils arrivent par mutation, mais sont à la recherche d’une maison. Ecouter les gens qui sont là pour longtemps et qui ont du mal à se loger ne me rassure pas vraiment... Je me demande un peu ce qu’on fait là. Mais c’est trop tard pour changer les billets donc il va falloir tirer le meilleur parti de notre séjour calédonien. Je commence à me dire qu’on pourrait quitter Nouméa pour une ou deux semaines pour visiter un peu l’île, plutôt que de rester sur place et dépenser le peu d’argent qu’on gagne. Alex n’est pas vraiment de cet avis et préfère continuer d’essayer de trouver un meilleur boulot.

Marion arrive vers 18h, elle a passé la journée à aider un couple d’amis qui font des travaux chez eux. Elle est très souriante et sympa. Elle m’aide à charger tous nos bagages et on part vers leur appart à Rivière Salée. Ils vivent tout près de Morgane et Julien, on est pas trop dépaysés. Leur appart est un haut de villa, avec un petit balcon. On a un matelas gonflable dans une pièce qui sert de salon/bureau. Comme il y a pas mal de place dans la cuisine et sur la terrasse, le salon peut être utilisé comme chambre sans trop les déranger. Ben est là et on prend l’apéro tous les trois sur la terrasse avant de diner (repas préparé par Ben). Au dessert, Marion nous sert des fruits de la passion frais avec de la glace coco et du chocolat fondu, un délice!

On continue la soirée autour de quelques verres de rhum arrangé maison et de quelques parties de Carcassonne. Je me sens beaucoup mieux ici que chez nos précédents hôtes!

Ils ont tous les deux 30 ans et sont médecins. Ils sont arrivés à Nouméa il y a un peu plus d’un an et s’y sentent plutôt bien. Pendant leurs études, ils ont passé un semestre en Guyane et ont pris un semestre de disponibilité pour voyager en Amérique du Sud. On discute donc bien sûr de voyages... Mais aussi un peu d’hôpital. Ils nous offrent très généreusement (surtout sachant qu’on a prévenu à la dernière minute) de rester chez eux autant que nécessaire, jusqu’à l’arrivée de leurs prochains couchsurfeurs. J’espère qu’on aura trouvé une solution plus durable avant. Ils me disent qu’ils ont une amie qui vient ensuite en vacances en Calédonie. En discutant un peu, on se rend compte qu’il s’agit de Pauline, pédiatre qui travaille dans «mon» service à Lenval! Impossible de fuir le MP4, il me poursuit au bout du monde! La coïncidence est rigolote et je suis contente de voir Pauline bientôt et d’avoir des nouvelles de mes collègues.

Ben travaille à l’hôpital et Marion fait des remplacements en cabinets. Elle est en vacances en ce moment et me  propose pas mal de sorties et activités. Je suis bien tentée mais obligée de me plier à notre petit budget. Ben et Marion partent se coucher un peu avant le retour d’Alex et ne feront donc pas sa connaissance ce soir.

 

Mercredi 18, réveil à 8h30 pour qu’Alex retourne bosser. C’est son sixième jour de travail d’affilée et les longues journées l’ont épuisé. On prend le petit-déjeuner avec Marion mais Ben est déjà parti pour l’hôpital. On passe la matinée entre filles, j’accompagne Marion faire des petites courses. Rien de passionnant mais c’est cool de sortir de la maison et de passer un peu de temps avec elle.

Notre appel au secours sur Facebook a payé! On a eu pas mal de contacts avec des amis d’amis, la plupart sont infructueux mais l’un d’entre eux devrait nous aider. Un autre Ben (attention, concentrez-vous bien pour suivre!), le cousin de Pierre, notre ami et coloc. On ne savait pas du tout qu’il avait un cousin à Nouméa et on est ravis de l’apprendre! Il est aide-soigant à la clinique de la Baie des Citrons et me dit d’essayer de postuler en tant qu’AS. Ils ont de gros manques en ce moment et font travailler les infirmières comme AS. J’essaye donc d’appeler la personne chargée du recrutement mais elle ne me répond pas. Il doit me rappeler dans l’après-midi pour discuter d’un éventuel logement.

Je prends le bus pour aller rejoindre Alex. Marion m’a prêté palmes, masques et tubas mais il se met à pleuvoir dès que je quitte la maison! Pas de plongée pour nous aujourd’hui. On s’installe dans un bar en attendant que la pluie se calme...

Jean-Michel nous appelle pour nous donner la réponse de la commission: notre demande est refusée. Il nous invite à déjeuner chez lui demain, ce qui est très sympa mais ne suffit pas à nous consoler. On est vraiment dans une sale situation... Heureusement, quelques minutes après, Ben nous appelle pour nous proposer de nous loger 8-10 jours à partir de dimanche. On peut donc enchainer notre CouchSurfing, l’hébergement chez Ben, puis la sous-location chez Yaëlle. Il nous restera peut-être quelques nuits à passer à l’Auberge de Jeunesse mais dans l’ensemble on devrait s’en sortir. Ouf!

Ben me conseille aussi de passer directement voir la cadre à la clinique pour postuler. Je n’ai pas de CV sur moi, je suis en maillot de bain, et il est de toutes façons probablement trop tard pour que la cadre soit encore là. J’irai donc demain matin.

Je rentre en bus chez Ben et Marion. On passe une soirée tranquille, à discuter et jouer encore une fois à Carcassonne. Alex rentre en taxi vers 23h30, il rate encore une fois Ben qui est allé se coucher.

 

Jeudi 19, Alex est en repos. Marion nous dépose à la clinique vers 10h30, en nous faisant faire un petit tout «touristique» en voiture. On longe les baies de Nouméa, elle nous parle un peu des ilôts et des différentes plages. Je me présente à l’accueil de la clinique et demande à voir la cadre, mais elle n’est pas disponible (je m’en doutais un peu...), je laisse donc une nouvelle fois mon CV, avec une lettre de motivation qui explique que je veux bien travailler comme aide-soignante. Entre les mails, le coup de fil et mes deux passages, j’ai postulé cinq fois à la clinique! Espérons que mon insistance porte ses fruits...

Jean-Michel vient nous récuperer pour nous amener chez lui. Il nous refait faire le même trajet que Marion, et nous raconte les mêmes anecdotes! On écoute sagement, on n’ose pas le couper. Il nous emmène ensuite sur le mont Ouen-Toro, qui surplombe Nouméa et d’où on a une jolie vue sur la ville et les baies.

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On arrive ensuite à sa grande et belle maison. Il l’a en grande partie construite lui-même, ce qui représente un énorme travail. On déjeune sur la terrasse avec sa femme Raymonde, avec une belle vue sur le jardin où pousse, entre autres,  un arbre du voyageur.

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Des aloe vera poussent aussi derrière la maison, et on en goûte la «chair», un peu gluante et amer mais intéressante. Après le repas, Jean-Michel nous emmène faire un tour sur les autres hauteurs de Nouméa. Alex est épuisé et aurait bien aimé passer l’après-midi à faire une sieste... Mais je n’ai pas compris ses messages subliminaux et j’ai accepté le tour en voiture... On discute de voyages, d’apprentissage des langues étrangères, d’aviation. On a des façons de voyager totalement différentes, liées à des budgets totalement différents! Jean-Michel était dentiste et a une très bonne retraite, qui lui permet de voyager souvent. Et quand il parle d’aviation, c’est parce qu’il pilote des avions lui-même. La discussion est très intéressante au début, puis on se rend compte qu’on a quelques désaccords... C’est de toutes façons presque l’heure pour nous de partir donc il nous dépose en ville.

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On a rendez-vous avec nos hôtes dans un restaurant de cuisine kanak. Comme on est en avance, on passe d’abord prendre un apéro tous les deux dans un bar plutôt sympa, «l’Art Café», qui a recouvert une de ses vitrines de «unes» de Charlie Hebdo.

On rejoint Ben et Marion à «l’Assiette du Cagou». Alex rencontre notre hôte pour la première fois! On arrive juste en même temps que Margaux et Nico, anciens couchsurfeurs qui sont maintenant installés à Nouméa depuis quelques mois. Ils sont très sympa et on passe une bonne soirée tous les six. Ils m’invitent à passer la journée avec eux dimanche, sachant qu’Alex travaillera. Nico vient de la Réunion, où Margaux a vécu deux ans. Ils sont arrivés à Nouméa en septembre, Margaux y ayant trouvé un boulot. Ils comptent rester encore environ un an puis aller en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Margaux préfèrerait l’Australie et Nico la Nouvelle-Zélande. Evidemment on prend partie pour Nico et on vante ce pays qu’on a adoré! En plus, Nico étant charpentier, il est sûr de trouver du travail à Christchurch. Margaux est éducatrice spécialisée, elle travaille avec des enfants autistes en utilisant la méthode ABA. Elle est arrivée à Nouméa parce que plusieurs mamans lui ont demandé de s’occuper de leurs enfants. Elle adore son boulot et se voit donc bien rester ici pour un bon moment. Le repas est très bon. Tous les plats sont servis avec des légumes locaux cuisinés à la sauce coco (igname et autres). Je mange un filet de dawa et Alex un râgout de cerf! On rentre à la maison où on discute encore un peu autour des rhums arrangés de Ben, puis on va se coucher.

 

Vendredi 20, on s’accorde une grosse grasse matinée, dont Alex avait bien besoin. On déjeune avec Marion puis on passe un peu de temps à réflechir à notre programme pour la fin du séjour. Weekend sur une île? Location de voiture pour faire un tour de la Grande Terre? On ne sait pas encore...

En fin d’après-midi, je pars avec Ben et Marion manger une glace chez un glacier local. Malheureusement il est fermé et on va donc chez «Amorino», une chaine de glacier française, pas très local mais très bon. On est juste à côté du travail d’Alex, mais il est à la maison entrain de faire une sieste.

On rentre un peu chez eux puis on repart tous les quatre pour le bar «la Bohème», où on va fêter l’anniversaire d’une amie de Ben et Marion. Puis on va à «la Bodega», bar dansant sur pilotis au bout de la Anse Vata. On est très contents de sortir avec eux, de découvrir la vie nocturne de Nouméa et de rencontrer leurs amis. Il va quand-même falloir qu’on évite de le faire trop souvent, ce genre de soirées coute cher!

 

Samedi 21, retour au boulot pour Alex. Le réveil est difficile! Je reste au lit jusqu’à 11h puis passe un bon moment sur mon ordi et avec mon livre. Je pars vers 15h le rejoindre pour sa pause. Il a appris ce matin que son boulot ne le garderait finalement pas! Il finit demain... Il va donc poser encore quelques CV, et je prévois de rappeler encore mes potentiels employeurs lundi... On passe l’après-midi sur la plage et on se balade un peu. Il fait beau mais je n’ai pas pris le matériel de plongée aujourd’hui. Ben et Marion ont décidé de faire des crêpes ce soir, et on passe une nouvelle soirée «jeux». Je gagne enfin  une partie de Carcassonne!

 

Dimanche 22, Marion part pour quelques jours sur l’île de Lifou. Elle laisse les clés de sa voiture à Alex pour qu’il n’ai pas besoin de prendre le bus aujourd’hui. Très sympa de sa part!

Je pars en fin de matinée avec Ben, Margaux et Nico pour la plage de Naya, près de Païta, à environ 40 minutes de route. On est aussi accompagnés par Django, un chiot recueilli par les colocataires de Margaux et Nico il y a quelques jours. On prend une longue piste avant d’arriver à Naya et on longe deux grandes zones résidentielles très chics. Dans l’une d’elles, des canaux ont été aménagés pour que les propriétaires des villas puissent garer leurs bateaux devant chez eux. Sinon, ils auraient été obligés d’aller jusqu’à la mer, qui est à 500m maximum... les pauvres! Nico a travaillé dans une des résidences, et nous montre le résultat du chantier depuis la route: un garage qui est assez grand pour accueillir une famille de cinq personnes et plus beau que la plupart des autres maisons!

On arrive à la plage de Naya. On paye un droit d’entrée de 200francs (environ 1,70€) pour y accéder, car elle est sur un terrain qui appartient à une tribu kanak. La plage est en fait très étroite et on s’installe dans l’herbe juste à côté. On est bien, au calme et près des arbres et de la mer. Il y a des nuages mais il fait quand-même très chaud (et je prends un beau coup de soleil...). Les garçons vont se baigner, ils doivent marcher loin pour avoir de l’eau jusqu’à la taille. J’essaye d’aller dans l’eau pour me rafraichir mais difficile de vraiment se mouiller. C’est impressionnant pour une niçoise habituée à ne plus avoir pieds au bout de trois mètres. Je lis un peu, je dors un peu, et je passe pas mal de temps à chasser Django qui s’amuse à me manger les cheveux...

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On rentre vers 16h30, Ben (le deuxième) nous attend ce soir à partir de 18h. Margaux et Nico proposent de m’aider à déménager nos sacs jusqu’à chez lui. On passe donc chez Ben et Marion. Alex faisait une sieste et ne comprend pas trop ce qu’il se passe. Il doit vite faire son sac avant qu’on reparte. On dit aurevoir à Ben mais on a prévu de se revoir avant notre départ de l’île. On a vraiment eu de la chance de tomber sur des hôtes aussi sympa et généreux, qui nous ont logés, nourris, sortis, qui nous aident à organiser notre séjour, qui ont prêté leur voiture à Alex. Merci à eux!

On passe un peu chez Margaux et Nico puis on dépose Alex pour sa dernière soirée de boulot. Je passe encore un petit moment avec Margaux et Nico. Ils sont vraiment très sympas! Ils nous proposent de nous héberger pour quelques nuits si on en a besoin à un moment du séjour. Ils vivent en colocation avec un autre couple qui a une petite fille de 4 ans.

J’arrive chez Ben vers 20h, il est super méga sympa! On discute de Nice, de Nouméa, de son cousin Pierre. Il travaille beaucoup et a beaucoup fait la fête ce weekend, il est donc bien fatigué! Ben a grandi à Nouméa et a passé un an à Nice, chez Pierre, pendant ses études d’aide-soignant. Il a choisi de revenir vivre à Nouméa où il est mieux payé et où il trouve le cadre de vie plus agréable. Il travaille comme aide-soignant trois ou quatre matins par semaine à la clinique de la Baie des Citrons et tous les après-midi dans une autre clinique. En plus de ça, il est musicien et répète souvent avec son groupe. Il a besoin de vacances mais ne peut pas en avoir en ce moment à cause du manque de personnel. Du coup, il me propose d’aller voir sa cadre demain en lui donnat mon CV: je peux le remplacer pendant ses vacances! On passe une soirée calme devant un reportage sur le Chili, ce qui me donne très envie d’y aller! Je rencontre aussi son colocataire Jérôme, qui se réveille de sa sieste à 21h! Il est stewart et part ce soir pour le Japon. Il y passera 5 jours avant de revenir sur Nouméa. Puis il partira en weekend à l’Ile des Pins. On ne le verra donc pas beaucoup. Tant mieux, comme ça on ne l’embêtera pas trop en squattant son salon. Ben m’aide à gonfler notre matelas, puis va se coucher. Alex rentre vers 23h, encore une fois sans avoir rencontré notre hôte!

 

Love. GreenPapuche

 

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